En France, un TGV, sigle de train à grande vitesse, est un train alimenté électriquement et propulsé par des moteurs électriques (à l’exception du prototype TGV 001, dont la puissance était fournie par un groupe électrogène à turbines à gaz) et atteignant régulièrement la vitesse de 320 km/h sur des lignes à grande vitesse (LGV). Il a atteint 574,8 km/h lors d’un record du monde de vitesse sur rail en 2007. Depuis sa mise en service en 1981, un réseau de lignes nouvelles à grande vitesse a été construit, qui atteint 2 037 km en décembre 2011, le quatrième au monde après ceux de la Chine, du Japon et de l’Espagne1. Les trains ont été conçus et, au départ, construits par des entreprises françaises. Ils ont été initialement conçus par la SNCF et Alstom (anciennement Alsthom) et largement construits par la société Alstom en France, permettant des améliorations de la vie de service, et la modernisation des intérieurs (construits par Bombardier Transport). Les TGV sont notamment fabriqués à Belfort (Alstom) pour les motrices et à Aytré (Alstom) pour les remorques intermédiaires, d'autres composants venant d'autres sites comme Tarbes (Alstom) pour la traction, Le Creusot (Alstom) pour les bogies, etc. D'autres composants essentiels, comme les essieux, étaient initialement fournis par d'autres entreprises françaises. Un TGV est composé de deux locomotives, ou motrices, indépendantes encadrant une rame articulée de huit ou dix voitures, sauf le TGV TMST d’Eurostar qui présente des particularités liées aux règles de sécurité pour le franchissement du tunnel sous la Manche. Depuis le retrait début 2015 des sept demi-rames du TGV postal utilisées par La Poste entre Paris et Cavaillon (Vaucluse), les TGV assurent exclusivement le transport de voyageurs. Ils circulent en France (ils sont alors exploités par la SNCF), entre la France et un autre pays (ils sont exploités par une de ces entreprises ferroviaires : Eurostar, Thalys, Lyria ou Alleo), en Espagne (Alta Velocidad Española AVE) ou en Corée du Sud (Korea Train Express).